Omphalos

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Etude du cercle insulaire


Les Grecs connaissaient l’île [nésos] en opposition au continent [èpeiros] mais ils n’avaient pas de mot désignant le concept d’insularité. Alors, ce concept, ils le définissaient en métaphore à partir du bouclier, de la surface son dôme central élevé, le cuir en périphérie vers le bord et l’encerclement qui la tend.  Le concept d’insularité procède donc pour le Grec d’une série d’images qui ont entre elles des liens d’analogie : l’île, le nombril, le bouclier, la coupe ” [Sylvie Vilatte],  mais aussi roue, mamelle, tour, tumulus. Il y a dans la pensée de l’insularité une ontologie focalisée sur le principe la structure atomique, cellulaire et cosmique. L’île est désignée par le rapprochement avec le nombril [omphalos], qui est également un bétyle, une pierre sacrée située dans le temple d’Apollon à Delphes considérée comme le centre du monde. L’[omphalos] est entouré de bandelettes et dévotement arrosé d’huile, il se dresse près du [chasma], et sur lequel s’assoit la pythie qui va prophétiser ; c’est un symbole de la puissance fécondante de la terre, dépassant même le monde matériel. Dans le catholicon de l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, un vase de marbre rose contient une pierre ronde marquée d’une croix également appelée [ omphalos].
 
Extrait du texte “Isolario V Omphalos”
 

Étude 1 : cercles en granite sur le modèle de l’aria en vue d’une installation, tirage C--Print, 60 x 80 cm
(Image générative)







Étude 2 : Horizôn, 12 tirages jet d’encre sur celluloïd encadrés, 58,4 x 61,3 cm, activation par la suspension autour d’une zone définie comme aria 




Études 3 : 10 arii et 2 tribbii, dessin digital, 12 tirages jet d’encre, 10x15 cm 



Études 4 : 2 arii et 1 tribbiu, tirages photographiques