Chì tù fermi stampata
Essai en deux livres
22,5 x 26 cm
368 pages
Mémoire de l’ENSP
Imprimé sur les presses de l’ENSP
Dirigé par Fabien Vallos
Aide à la recherche par Bernard Biancarelli
22,5 x 26 cm
368 pages
Mémoire de l’ENSP
Imprimé sur les presses de l’ENSP
Dirigé par Fabien Vallos
Aide à la recherche par Bernard Biancarelli
2024
Mémoire de recherche-création questionnant les rapports entre image et insularité à travers le cas de la Corse et l’histoire de l’art, concepts pensés par l’épreuve de la résistance. Commencé en 2021, il se compose en deux espaces distincts de la création et de la recheeche : tout d’abord les apophtegmes, des textes courts qui forment l’ensemble de la recherche autour des intensités du langage dans la culture corse, puis le Parergon le carnet de notes avec les intentions, les citations et le lexique, les annexes l’index des concepts et la bibliographie, pour pouvoir se saisir des apophtegmes. Guidés par la pensée sacrée, du mythique au religieux en passant par le matérialisme historique, il s’agira de penser l’image, ses croyances et le réseau de concepts qui s’en saisissent pour la rendre effective.
Article de préparation à la thèse en la recherche-création autour de la figure mazzerique qui, liée à l’image, nous permet de penser les modes de résistances et de survivances dans leurs définitions les plus larges, du politique à l’occulte, de l’opératoire à la mémoire, du sacrificiel au rituel. Partant des recherches de Roccu Multedo, Dorothy Carington, François de Lanfranchi et Vannina Lari, il s’agira alors de faire la synthèse historique des systèmes religieux en Corse jusqu’à l’affirmation du christianisme, puis de définir les caractéristiques de la pensée mazzerique en Corse et ses liens avec l’image, pour enfin penser ses liens avec la pensée militante et avancer l’idée d’une résistance politico-magique. Car loin d’une seule étude anthropoligique, c’est la pensée des réseaux opératoires qui nous intéressera dans cette dialectique entre le politique et le magique dans l’image.
Analyse du film Salò, o Li Centoventi Giornate di Sodoma Pier Paolo Pasolini, 1975, 117 minutes, d’après l’œuvre du marquis de Sade (1740-1814). Cette étude se fera par le prisme de la gouvernance à partir de la structure autoritaire de la réception cinématographique, qui nous mènera à la mise en avant de l’hyperarchie chrétienne aux ur-fascismes modernes que porte le titre du film, se référant à la ville de Salò. Pour ce faire, nous partirons de l’asservissement chrétien dans la pensée paulinienne et l’analyse de la reproduction eucharistique, en se posant cette question : si la privation sensorielle nous amène à penser la kénose dans la consommation de l’hostie, est-ce que l’expérience de son manque peut-elle aussi nous amener à penser les modes opératoires de l’autorité, de l’art à la politique. Car c’est bien par l’utilisation du paratexte permanent que Pasolini permet de penser la responsabilité de la violence dans l’image, où le spectateur, face à l’insoutenable, peut enfin questionner le rapport empathique dans le relation entre le corps spectatoriel et le corps performatif de l’acteur menant à l’expérience sentimentale du personnage.
Analyse du film Edipo re de Pier Paolo Pasolini, 1967, 104 minutes, d’après l’œuvre de Sophocle, à partir de la question de l’aveuglement comme désœuvrement volontaire, voie menant à la sortie de la condition violente dans une ère où la société européenne est hantée des massacres de son siècle en plein contexte de Guerre Froide. C’est bien le renouement à l’expérience qui se joue dans cette ingestion du lait maternel, et l’être à son tour « exposé » face à l’abandon des entités qui le guident, se doit de choisir, pour la première fois, responsablement, par le désœuvrement, du chemin de sa barbarie.
L’invistita
Article en ligne
2025
Da vena
Synthèse et analyse de la pratique du parcours libre dans l’élévage insulaire corse.