U Scoddu
U Scoddu est un collectif qui travaille à la valorisation du patrimoine du Sartenais et de la Rocca. Elle se compose de jeunes sartenais.e.s travaillant l’architecture, l’anthropologie et l’art, attentif.ve.s à la question du vernaculaire et du paysage bâti.
U Grecu
Luddu 2023Opération de valorisation des vestiges de Punta di u Grecu, au lieu de Cauria, et plus particulièrement à l’emplacement de la chapelle sous le casteddu, où, sous un maquis défriché, nous voyons apparaître l’abside.
A punta di u Grecu est occupée depuis le Néolithique ; plusieurs traces d’occupation notamment sur le plateau et les flancs de la montagne montrent que le site a connu une grosse densité de population. À l’âge du bronze, une fortification est implantée près du sommet de la Punta ; puis, au XIIIe siècle, le site est acquis par un noble génois, châtelain de Bunifaziu, Giovanni Stregia (gardien des clefs du château, en quelques sorte le commandant de la citadelle), et un petit castrum est édifié en reprenant à son avantage les ruines de la fortification de l’âge du bronze : le castrum correspondrait à une entreprise privée de colonisation des territoires à l’extérieur des limites de Bunifaziu.
Le site médiéval comprend aujourd’hui les restes d’une tour, d’une chapelle, d’une citerne, d’un bâtiment dont la nature reste à dévoiler, ainsi que de petits murs venant combler les anfractuosités de la roche afin de verrouiller totalement l’accès à la Punta. Aussi, un mur monumental de la fortification de l’âge du bronze mesurant 3 mètres de haut a été repris à leur avantage par les constructeurs du château.
Valorisation ménée avec U Scoddu
Chaque élément photographié a été traité avec soin et remis à sa place
Arridavu
Marzu 2023Opération de valorisation du village d’Arridavu sur la commune de Sartè. Il a été implanté sur un site archéologique, à l’emplacement d’un village préhistorique dont on devine encore les arases et reste de fortification de l’âge du bronze. En 1870, sur le cadastre, 13 bâtiments et deux fours à pain sont reportés. En 1936, l’institutrice, alors la dernière habitante, quitta définitivement le village.