
Tumëtta/ 2023
Briques de cire de d’abeille, papier et ruban adhésif krafts, 423 grammes l’une (images génératives de préparation).
Le poids de chaque tumëtta est égal au poids de l’archive de la famille Leandri contenu dans la boîte Delacre dans le placard de la chambre de Forcunceddu.
Liant l’héritage entre l‘Eyphah hebraïque et l’imago latine que portaient les Boti de la Santa Annunziata et une grande partie de l’héritage votif du christiannisme, je décide de substituer à cette archive familiale fermentant dans le placard (l'atrium) un ensemble de briques de cire, reproduit au poids. Cette pièce questionne l’adhérence des croyances que porte l’image dans l’art contemporain, notamment issues de l’économie trinitaire, mais également les liens entre cire et résurrection avec la légende de la création du brocciu par la légende la Sybille (Max Caisson) dont a ciaba (le résidu du brocciu) pourrait donner une cire magique. Car la culture corse reste une culture de la cire : à la fois de l’imago conservés dans l’atrium, porté par les très nombreux restes du culte des morts porté depuis le mésolithique ; que celui de l’intensification pieuse basé sur un croisement pagano-chrétiens entre religion catholique et restes chamaniques que témoignent la pensée mazzerique et magique. L’archive perd ici sa forme, son contenu direct qui pourtant l’opacifie, pour interroger sa substance et son poids dans la pensée résurectionnelle, le reste informel de cette masse qui nous arrive et qui emplie le monde de visibilités. La cire en brique devient ici une intensification, déplaçable, reproductible, convertible.
Tumëtta (pugliese, dialecte du Salento) : masse compacte , souvent arrondie, de cire et de miel résiduel, dont le nom la désigne comme une variété de fromage.
Briques de cire de d’abeille, papier et ruban adhésif krafts, 423 grammes l’une (images génératives de préparation).
Le poids de chaque tumëtta est égal au poids de l’archive de la famille Leandri contenu dans la boîte Delacre dans le placard de la chambre de Forcunceddu.
Liant l’héritage entre l‘Eyphah hebraïque et l’imago latine que portaient les Boti de la Santa Annunziata et une grande partie de l’héritage votif du christiannisme, je décide de substituer à cette archive familiale fermentant dans le placard (l'atrium) un ensemble de briques de cire, reproduit au poids. Cette pièce questionne l’adhérence des croyances que porte l’image dans l’art contemporain, notamment issues de l’économie trinitaire, mais également les liens entre cire et résurrection avec la légende de la création du brocciu par la légende la Sybille (Max Caisson) dont a ciaba (le résidu du brocciu) pourrait donner une cire magique. Car la culture corse reste une culture de la cire : à la fois de l’imago conservés dans l’atrium, porté par les très nombreux restes du culte des morts porté depuis le mésolithique ; que celui de l’intensification pieuse basé sur un croisement pagano-chrétiens entre religion catholique et restes chamaniques que témoignent la pensée mazzerique et magique. L’archive perd ici sa forme, son contenu direct qui pourtant l’opacifie, pour interroger sa substance et son poids dans la pensée résurectionnelle, le reste informel de cette masse qui nous arrive et qui emplie le monde de visibilités. La cire en brique devient ici une intensification, déplaçable, reproductible, convertible.
Tumëtta (pugliese, dialecte du Salento) : masse compacte , souvent arrondie, de cire et de miel résiduel, dont le nom la désigne comme une variété de fromage.