A GRANA
Partant du village de Granaccia, mon travail est une recherche ancrée sur le territoire corse : à la fois son principe insulaire, ses croyances, son histoire cyclique ; que j’étudie par le lien image et insularité.
L’insularité et l’image m’intéressent en tant que modes de résistance, que j’étudie et tente de définir par un fil conducteur centré sur les notions de peuple, de rituel, d’histoire. Porté par la conceptualisation photographique, je questionne le processus d’intensification jusqu’à arriver aux pratiques religieuses et magiques qui adhèrent à l’image.
Travaillant le texte, la photographie, la performance, la vidéo, par l’installation en archipel où chaque pièce se définit par le réseau noué avec les autres pièces dans l’espace. Il s’agit d’arpenter les différentes couches que crée l’image, de l’archive aux productions plus conceptuelles, guidé par la lecture double des signes qui nous parviennent : tout est signe à qui sait le lire.
Mes recherches, hypercontextualisées, aboutissent la réactualisation du rite au sein de la pratique artistique : une production qui se lit par le prisme de l’opérativité et de l'effectivité, de l’image au langage. Et l’espace insulaire corse se veut être l’espace circulaire du passage, de la naissance et de la mort, qui accueille le rite.
Partant du village de Granaccia, mon travail est une recherche ancrée sur le territoire corse : à la fois son principe insulaire, ses croyances, son histoire cyclique ; que j’étudie par le lien image et insularité.
L’insularité et l’image m’intéressent en tant que modes de résistance, que j’étudie et tente de définir par un fil conducteur centré sur les notions de peuple, de rituel, d’histoire. Porté par la conceptualisation photographique, je questionne le processus d’intensification jusqu’à arriver aux pratiques religieuses et magiques qui adhèrent à l’image.
Travaillant le texte, la photographie, la performance, la vidéo, par l’installation en archipel où chaque pièce se définit par le réseau noué avec les autres pièces dans l’espace. Il s’agit d’arpenter les différentes couches que crée l’image, de l’archive aux productions plus conceptuelles, guidé par la lecture double des signes qui nous parviennent : tout est signe à qui sait le lire.
Mes recherches, hypercontextualisées, aboutissent la réactualisation du rite au sein de la pratique artistique : une production qui se lit par le prisme de l’opérativité et de l'effectivité, de l’image au langage. Et l’espace insulaire corse se veut être l’espace circulaire du passage, de la naissance et de la mort, qui accueille le rite.
Créer en Corse, c’est tenter d’analyser les différentes strates présentes dans l’imaginaire et l’imagement insulaire, dans le rapport de puissance entre vision (ochju, mazzerisme, culte de la pierre) et langage (incantesimu, ghjastema, illocutoire) accumulés dans une très longue tradition créatrice, sacrée et magique basée sur l’effectivité.
Après un parcours universitaire à l’Università di Corsica, à l’Université de Nîmes et l’Université Paris 8 | Vincenne - Saint-Denis, je suis actuellement étudiant à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles.
Après un parcours universitaire à l’Università di Corsica, à l’Université de Nîmes et l’Université Paris 8 | Vincenne - Saint-Denis, je suis actuellement étudiant à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles.
U SCODDU
Je suis membre du collectif U Scoddu avec lequel je partage mes recherches théoriques et pratiques.
Je suis membre du collectif U Scoddu avec lequel je partage mes recherches théoriques et pratiques.
U Scoddu est un collectif de jeunes sartenais.e.s travaillant l’architecture, l’anthropologie et l’art, attentif.ve.s à la question du vernaculaire. Nous travaillons particulièrement à la valorisation du patrimoine du Sartenais et de la Rocca.